Au bon vieux temps des cerises à l’eau de vie avec le liquoriste bourguignon Joseph Cartron

20.12.2020

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Les grands-parents avaient toujours un bocal de cerises rempli et les enfants quémandaient le précieux fruit pour s’entendre inévitablement répondre : « oui, mais juste une, car c’est de l’alcool et fait attention au noyau. »

Joseph Cartron a revisité ce digestif ancestral afin d’offrir un produit goûteux. Son but vendre de la qualité au juste prix et ça marche !

Il emploie un effectif de 17 personnes, parmi lesquels 6 cadres et réalise un chiffre d’affaires de 4,6 millions d’euros, dont 36% à l’international. Le liquoriste bourguignon vient tout juste de séduire les marchés serbe, chilien, libanais néo-zélandais et vietnamien.

« Il nous aura fallu deux années de mise au point pour être satisfait du résultat et proposer ce fruit macéré dans l’alcool à une clientèle de barmen, cavistes et chocolatiers », indique Judith Cartron, PDG de l’entreprise familiale fondée en 1882.

Baptisée « Les cerises de Monsieur Joseph », les griottes de la Meuse sont plongées dans le mélange hydroalcoolique pendant six mois de façon à ce qu’il les imprègne doucement à coeur. « La teneur en eau doit être identique à celle des fruits pour leur conserver une texture charnue », explique Olivier Beutin, le directeur de production. Ensuite nettoyées, triées et égouttées, elles rejoignent leur bocal. Olivier développe  « Nous les noyons de nouveau avec une liqueur composée cette fois-ci d’un peu du mélange initial de macération, d’infusion de cerises noires, de sucre et d’une touche de kirsch ».

Cette eau-de-vie donne envie !

Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.

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