Cocktails historiques : le Seagram’s « White Wheat » Whiskey
Pour notre avant-dernière série cocktails historiques nous mettons en vedette le whisky White Wheat de Seagram’s.
Les recettes de notre chronique sont compilées directement à partir du livre « puis le gar y dit », par la Distillers Corporation Seagrams Limited de Montréal.
Les recettes contenues dans ce livre ont été trouvées et dégustées dans des buffets de connaisseurs. D’experts de clubs hôteliers et d’hôtels de renommée mondiale de l’époque. Divisé en cinq parties, selon la base de l’alcool : du gin, du whisky écossais, du rye –seigle– canadien et américain, et du bourbon.
Le Seagram’s White Wheat Whiskey de la distillerie Waterloo
*En 1857 William Hespeler, un marchand, et George Randall, un contractuel construisent Granite Mills, à Waterloo, dans l’Ontario. Ensuite, une distillerie appelée Waterloo Distillery, voit le jour connue comme une filiale du moulin. Mais en 1870, Joseph Emm Seagram, engagé par Hespeler et Randall en 1863, rachète les intérêts de Hespeler et le nom de la compagnie. El s’appelera désormais « George Randall and Company ».
En 1878, Seagram rachète Randall et consécutivement, il rachète chaque partie de l’entreprise. Ainsi il devient l’unique propriétaire en 1883, année où le moulin devient « Joseph Seagram Flour Mill and Distillery Company » et « Joseph E. Seagram, Miller, Distiller ». Elle finit par s’appeler « Joseph E. Seagram and Sons, Limited » en 1911.
En 1919, alors que Seagram décède, il avait déjà construit la distillerie Waterloo. Il l’avait convertie en une grande entreprise exportatrice. Ici, on produira le whiskey Seagram’s White Wheat, qu’il commence à distiller juste après le Seagram’s Old Rye, et qu’il mettra en vente au Québec. Au total, il employait 150 hommes pour produire 1 million de litres de White Wheat, entre autres whiskeys comme le Seagram’s 83.
Le White Whiskey
Mais le whisky blanc n’était pas un whisky comme les autres. Cette appellation concerne les spiritueux qui n’ont pas vieillis. Contrairement à un whisky classique, dont le grain doit vieillir au moins deux ans pour être considéré comme tel. Les spiritueux de grain non vieillis qui passaient au moins une minute dans un tonneau étaient qualifiés de whisky. Cependant, certaines microdistilleries aux États-Unis ont réussi à faire appeler les spiritueux non vieillis « white whiskey« . Une partie très importante de l’histoire du whiskey que l’on aborde dans « Puis le gas y dit ».
On trouve également le Mitchell’s Shamrock Whiskey, cette vieille bouteille contient un blend de whisky irlandais dont tous les whiskeys ont plus de 14 ans au moment de la mise en bouteille.
*From: 200 Years of Tradition: The Story of Canadian Whisky / Lorraine Brown. Markham, Ont.: Fitzhenry & Whiteside, c1994: 27-29, and History of Seagram’s / Joseph Edward Frowde Seagram (Speech notes, 1960).
Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.
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