map frochot

Bonnie and Clyde

Où ?
12 Rue Frochot, aussi discret que son voisin Lulu White et aucune chance de retrouver ici quelques vestiges de la belle époque sur la façade comme au Dr Lupin.

Pourquoi?
Parce qu’on a l’impression d’entrer dans un night club en plein New York.
Attention aux marches ! En descendant l’escalier, j’ai l’impression de me retrouver dans ma propre cave, agrémentée de photos du film culte Bonnie et Clyde et de mobilier vintage. L’atmosphère est très «homy».

Qui?
Pas de barmen munis de carabine ou de revolver derrière comptoir, ouf j’ai eu chaud quelques instants ! Mais une équipe prête à dégainer le shaker et la barspoon pour notre gosier assoiffé. Ça tombe bien !

Quand?
Le samedi soir c’est the place to be pour profiter des concerts et de l’ambiance, au milieu des clients aux profils variés. Le Jeudi, les fans de Hip Hop sont au garde à vous avec leur casquette et leurs baskets !

Quoi?
Pas de mixture trop sophistiquée avec 7 ingrédients et de moults infusions, ça m’arrange bien ! Ce soir un bon gin tonic comme à Madrid fera l’affaire !

 

Lulu White

Où?

Au n°12. Une façade très discrète, juste accompagné d’un petit banc pour la pause clope. Son physio très baraqué est loin d’être un mauvais bougre…

Pourquoi?

Un bel hommage à la Nouvelle Orléans et à la fée verte dans un décor art nouveau. Pas de doute l’architecte a été très inspiré par les stations de métro d’Hector Guimard. Je me love direct dans les chaises moelleuses du comptoir.

Qui?

Une partie de la team du bar Little Red Door (c’est le même proprio) qui switche entre ici et le Marais. Le chef charmant barman Matthew Long me narre longuement l’histoire de l’absinthe avec son petit accent british.

Quand?

Le mardi dès 20h30 si vous avez un petit creux et besoin de vous détendre avec les soirées Jazz et jambalaya maison.

Quoi?

On démarre par les cocktails frozen à base de shrub. Rafraîchissant ! Deuxième tournée, c’est le moment d’attaquer les drinks plus corsés dont le cold Breaux twisté au Jean de Lillet, les absinthes le Cœur de Jade et Jade Terminus Oxygenee et cold brewed coffee.

 

Dirty Dick

Où?

N°10, façade en bois vieilli, orné d’une grande baie vitrée. J’y jette un œil pour capter l’ambiance. Il est le seul bar de la rue à avoir conservé son nom d’origine. Pas bête !

Pourquoi?

Le meilleur bar à tiki de Paname. Après une dure journée de labeur, je prends un bain soleil entre un palmier, un totem et une sexy vahinée qui décore le coin lounge du Dirty Dick.

Qui?

Guillaume C Leblanc, le chef barman et son équipe, lookés d’une chemise à fleurs Hawaï et qui chantent « Aloha » dès mon entrée. Ouf je ne suis pas chez Hipsterland. Ici le service c’est en mode cool comme à Hawaï. Mon voisin américain me traduit gentiment la carte tout en anglais.

Quand?

Avant la cohue de 20h, je m’installe au point stratégique : au comptoir, sur une chaise en bambou. Et en profite que Guillaume ait le temps de papoter rhums et cocktails.

Quoi?

La caverne d’alibaba pour les amateurs de rhum : 120 références des Caraïbes à Phuket. J’opte ce soir pour un breuvage servi dans une coque de noix de coco « Marrero Daiquiri » : rhum portoricain infusé à l’huile de coco, morceau d’ananas, citron vert et sirop de sucre.

 

Glass

Où?

Au n°7 sur le trottoir de droite si on vient du métro Pigalle. Je le repère illico via son néon rose « Glass » qui pète bien dans la rue à 2h du mat.

Pourquoi?

C’est l’un des quatre repères à cocktails crée par l’équipe du Candelaria.  Un vrai bar de quartier cool et rock and roll comme à New-York.

Qui?

Nico et Keltoum toujours un petit sourire greffé aux lèvres qui t’expliquent leurs mixtures et te mijotent  en prime le meilleur hot-dog de Paname.

Quand?

Le dimanche soir pour les soirées spéciales bartenders si on a la chance de faire la grasse-mat le lundi.  Une occasion unique pour que les barmen te filent gentiment leur recette de bourbon infusé au bacon et les potins de l’industrie.

Quoi?

Pas de cocktail pour midinette. On déguste des mixtures bien « strong » et parfumées, jusqu’à les mettre en pression. Ce soir, je vote pour The Little Marseille à base de Rittenhouse Rye Whisky, Picon et Vermouth Carpano.

 

Dr Lupin

Où?

N°1, voisin du Juste, et à mon humble goût la plus belle façade de la rue Frochot dans un esprit art nouveau tout juste rafraîchi.

Pourquoi?

Un voyage à la Belle époque dans ce cabinet de curiosité. Marc, le boss me raconte avec délectation l’histoire du Dr Lupin et son amour pour les plantes médicinales.

Qui?

David, le barman le plus tatoué de la rue et le plus doué pour imaginer toutes sortes d’infusions à base de plantes. Sa bonne humeur et son humour m’ont vaincu : ce soir je reste toute la soirée pour tester deux-trois de ses créations face aux belles illustrations de femmes de Mucha.

Quand?

Les animations ne manquent chez Dr Lupin pour se requinquer avec ses potions. Un petit tour aux soirées Confréries du Dr Lupin où l’on vient pour Madame en corset et jupe pour Monsieur avec moustache et costume trois pièces.

Quoi?

Sans hésitation, le cocktail l’Immortel à base de rhum trois Rivières, purée de framboise, triple sec, citron vert, Chartreuse et sirop de sucre de canne dans un verre envahi de fumé.

 

Les Justes

Où?

N°1, trois bars au même numéro dont le nouveau du Dr Lupin. Ça va être compliqué pour donner rendez-vous aux copains.

Pourquoi?

Un bar «Juste» pour une clientèle qui aime les cocktails à petit prix, moi aussi, et fan de jus de pomme et d’épinard.

Quand?

Lundi & Mardi: 18-00h

Mercredi à Samedi: 18-2h

Qui?

Trois associés qui fourmillent de bonnes idées dont un barman/bartender et un touche-à-tout, Ludo Martin, DA/DJ/Photographe en route pour l’aventure du monde des cocktails.

Quoi?

On nous promet des cocktails inventifs, fruités et ludiques, avec des produits de saison et bio et des jus pressés à froid. Bref, un plein de vitamines pour l’hiver ! Et on y fait sa BA : le bar reverse une participation à des associations caritatives pour les cocktails les plus onéreux.

 

L’Entrée des Artistes

Où?

30, rue Victor Massé. Face au Grand Hôtel Pigalle, le coin des bars trendy de SoPi. Une porte opaque énigmatique s’offre à moi : bar, hôtel, restaurant ?

Pourquoi?

Nouvelle version de l’Entrée des Artistes posée à Pigalle après Oberkampf. Plus grand, plus chic, plus festif. Pour moi que du bonus !

Qui?

Dimitri, une valeur sûre après trois ans au shaker au Candelaria. Je le retrouve au bar du rez de chaussée, grand sourire jusqu’aux oreilles et  jusqu’à côté des platines du DJ. Attention ça va décoiffer !

Quand?

De mardi à jeudi, je réserve une table en amoureux au restaurant tamisé du premier étage et profite de la douceur de la bande son esprit Motown.

Quoi?

C’est le moment de siroter les nouvelles créations de Dimitri pour cette saison d’automne, généralement dans l’esprit craft cocktail. Ce soir, honneur à une mixture qui réchauffe le gosier, à base de muscat, vodka, sirop de citronnelle, monkey 47  sloe gin, citron jaune.

 

Bar du Grand Pigalle Hotel

Où?

29, rue Victor Massé, au bout de la rue Frochot et face à la Villa Frochot, un petit bijou d’art déco.

Pourquoi?

Pour ceux qui ont regardé en boucle le film Grand Budapest Hotel. Un service « grande classe » d’hôtel de luxe, un décor qui me rappelle le dernier Gatsby avec Leonardo et d’élégantes banquettes en velours qui appelle à la cool attitude.

Qui?

C’est le petit Max, talentueux chef barman de l’Experimental Cocktail Club qui a mijoté la carte. Une liste de classiques dont certains noms étaient encore absents de ma culture cocktail. Au shaker, souvent Eric qui a longtemps exercé sa science dans des bars pointus londoniens.

Quand?

A 19h, je démarre tranquillement l’apéro avec la clientèle cosmopolite et chic de l’hôtel. À 22h30, je reviens pour assouvir ma  faim et ma soif après un ciné au Louxor.

Quoi?

Sur les conseils d’Eric, je découvre ce soir les saveurs exotique du Jalisco Day : un drink à base de tequila, de liqueur de cerise de marasquin, de citron vert, de soda fermenté au gingembre et extrait d’amers au Mole mexic

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