La question des effets alcool selon le type de boisson – vin, whisky, rhum ou champagne – est courante.

On dit volontiers que l’ivresse naît du vin ou du whisky, du rhum ou du champagne, comme si chaque breuvage portait en lui sa propre âme, son propre tempérament — joyeux ou mélancolique, ardent ou languissant.

Et pourtant, si l’on en croit les savants, l’ivresse n’a ni patrie ni couleur : elle procède simplement de la quantité et du degré, de cette concentration d’alcool qui s’installe dans le cerveau comme un brouillard progressif. Ce n’est pas le vin, ni la vodka, ni la bière qui dictent nos vertiges, mais la dose d’éthanol que nous leur confions, et la vitesse avec laquelle il conquiert notre sang. Il n’y a donc pas de vrais effets alcool selon le type de boisson mais uniquement selon le dosage.

 

La Différence d’Ivresse Est Subjective : Explication des effets alcool selon le type

Pourtant, comment nier que toutes les ivresses ne se ressemblent pas ? Le champagne, léger et perlé, monte à la tête comme un éclat de rire — rapide, pétillant, presque enfantin. La bière, plus humble, enveloppe l’esprit d’une torpeur tranquille, familière. Le vin, lui, a ce pouvoir de suspendre le temps, d’enflammer le souvenir ou la confidence. Et le whisky, grave et chaud, semble tirer l’ivresse vers l’intérieur, vers la lente mélancolie du soir.

 

Vitesse, Bulles et Sucre : Les Vrais Facteurs des effets de l’alcool

Mais ces différences, que l’on qualifie souvent d’effets alcool selon le type, nous disent encore les spécialistes, ne tiennent pas à la chimie pure : elles naissent de la vitesse d’ingestion, du contexte et du moment psychologique. Les bulles, par exemple, précipitent la montée de l’alcool ; le sucre, discret complice, en dissimule la morsure et nous pousse à boire davantage. Et chaque corps, chaque être, reçoit l’alcool à sa manière : selon l’âge, la chair, la fatigue du jour ou le poids des souvenirs.

L’Ivresse, Miroir du Buveur : Le Rôle du Contexte et de l’Humeur

Ainsi, l’ivresse n’a pas de nature fixe. Elle n’est ni gaie ni triste, ni rouge ni dorée : elle est le miroir de celui qui boit. Le champagne n’est joyeux que parce que nous le sommes déjà un peu ; le whisky ne devient grave que si la nuit nous y invite. L’ivresse, au fond, n’est pas dans le verre, mais dans le regard que nous posons sur le monde une fois le verre vidé.

Enfilons nos lunettes roses et laissons le monde se diffracter en mille éclats d’espérance.

 

Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.

 

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