Au Cambodge, la rencontre de deux anciens de la même école vénézuélienne a conduit à la création de la première distillerie de rhum.

Lopés de Haro et Daniel Pacheco, deux Vénézuéliens, ont ouvert une distillerie à Phnom Penh, capitale du Cambodge, avec Diego Wilkins, un Uruguayen.

La magie est née après une envie de rhum caribéen et la découverte que bien qu’ils possèdent tout le nécessaire à la création d’un bon rhum, telle qu’une abondance en canne à sucre, les Cambodgiens n’avaient pas la chance d’avoir leur propre rhum.

Au Cambodge, le rhum était principalement utilisé pour mélanger des cocktails, et les seules marques connues étaient Bacardi et Havana Club. Les personnes ne s’étaient pas habituées à leur goût, et préféraient le whisky, l’alcool de riz ou encore le jus de canne à sucre.

En 2014, cela change. Sans expérience précédente, les entrepreneurs lancent le projet avec pour ressource la nostalgie, l’intuition et la mémoire du goût. C’est ainsi que la Distillerie Samai et le premier rhum Cambodgien (avec une essence latino) sont nés.

Samai propose trois catégories : Samai Gold, Samai PX Limited Edition, vieilli dans des ex-tonneaux de Pedro Ximénez, et le Samai Kambot Pepper, comprenant du poivre local et dégageant un parfum de goyave et d’eucalyptus.

Au Cambodge, la marque est vendue dans 50 points de ventes et 12 petits magasins. Elle est exportée en France et à Singapour, et espère maintenant conquérir la Malaisie, le Japon, Hong-Kong et l’Espagne.

Le rhum Samal est un produit de très haute qualité et a gagné une double médaille d’or au Congrès International du Rhum de Madrid, ainsi qu’une médaille de bronze à l’International Spirit Challenge (« Challenge International du Spiritueux ») à Londres.

 

 

Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.

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