Le Royaume-Uni s’apprête à quitter l’Union européenne sous peu- un processus qui doit s’achever en mars 2019, après deux ans de négociations complexes entre le pays et les vingt-sept autres Etats membres.

La présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) craint qu’un départ du Royaume-Uni de l’Europe sans accord pèse sur les exportations françaises.

« Le secteur le plus touché serait celui des vins et spiritueux, puisque nous avons un solde positif d’1,3 milliard d’euros avec le Royaume-Uni », s’alarme dimanche 20 janvier sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la FNSEA. La Première ministre britannique Theresa May doit présenter lundi son plan B de l’accord de Brexit, après le rejet massif par la Chambre des communes de l’accord négocié avec Bruxelles.

Et il n’y a pas que les spiritueux !

« La deuxième victime serait les produits laitiers, avec 100 millions d’euros de solde positif. Le secteur des pommes serait aussi très touché – la France est le premier fournisseur de pommes vers les Royaume-Uni – et puis le secteur des légumes et des céréales ».

« Nous craignons que ces pertes de marché se traduisent par des effondrements de prix. Et puis il y a la question des normes. Si le Royaume-Uni n’applique plus les mêmes normes, il peut y avoir des distorsions de concurrence », craint Christiane Lambert. « Les pays du Royaume-Uni seraient des pays tiers, qui pourront décider des droits de douane et donc restreindre les importations. On le craint ».

Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.

 

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