Les distilleries de whisky belges discutent de la possibilité d’obtenir une indication géographique protégée (IGP) après s’être distinguées au niveau international.

La Fédération belge des vins et spiritueux se lance dans un nouveau projet mené par Vinum et Spiritus pour obtenir une indication géographique protégée (IGP) pour les whiskies belges.

C’est grâce au succès des distilleries avec leurs whiskies primés produits en Belgique et représentant leur expérience et leur savoir-faire, qu’elles envisagent la possibilité de demander l’étiquetage des whiskies belges en tant qu’IGP.

L’IGP est une mention d’identification valable au niveau européen. Il permet de désigner des produits alimentaires ou des boissons dont la qualité est liée à une région ou à un pays. Pour cela, il faut que le produit soit fabriqué dans la région appropriée. Il y a aussi l’élaboration d’un cahier des charges que les producteurs doivent suivre, et l’obligation de définir ce qui fait la spécificité d’un tel produit. Le projet doit ensuite être approuvé au niveau régional (ou national) avant de l’être au niveau européen.

Grâce à des producteurs de whisky tels que Owl Distillery (Waremme), meilleur whisky européen selon Jim Murray ; la Distillerie Braeckman (Audenarde) également meilleur whisky européen en 2021 ; ou encore la distillerie Molenberg (Blaasveld) liée à la Brasserie Carolus, plusieurs fois récompensée pour ses single malts, une réputation se crée au niveau international qui, comme le dit Bernard Zacharias, président de Vinum et Spiritus et CEO de la Distillerie Radermacher, appelle à « valoriser au maximum le whisky belge« .

« Nous sommes très fiers de ces résultats et nous voulons promouvoir le whisky belge autant que possible. C’est pourquoi nous avons commencé à rédiger les spécifications techniques pour obtenir une IGP« , explique-t-il.

Un autre facteur intéressant qui souligne le caractère unique de la production belge est l’union de deux traditions : « Les deux traditions, la distillerie et la brasserie, se rejoignent en Belgique, ce qui est unique« , explique Geert Van Lerberghe, directeur de Vinum et Spiritus.

« Nous avons une tradition particulière« , explique Geert Van Lerberghe, directeur de la fédération, « les fermes qui distillaient le peket ou le genièvre sont à l’origine de plusieurs distilleries actuelles, tandis que d’autres ont été créées par des brasseurs« . Les deux traditions, la distillation et la brasserie, se rejoignent en Belgique, ce qui est unique ».

Via L’Echo

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