japanese gin

Hokkaido rejoint le boom de production de gin au Japon

De l’Europe au Japon, la popularité des distilleries de gin artisanales nippones est devenu un sujet tendance et attire de plus en plus les investisseurs japonais de l’industrie de l’alcool.

Tout a commencé avec les pionniers japonais du gin artisanal : Suntory et leur Roku Gin à la fleur de cerisier, Ki No Bi et leur dry gin, Nikka et leur Gin Nikka Coffey (également sur le point d’arriver sur le marché en Australie). Ils sont tous produits à partir d’ingrédients locaux tels que le yuzu, la fleur de cerisier ou encore le thé matcha.

La ville de Sapporo souhaitait suivre le mouvement, et grâce à la Hokkaido Liberty Whiskey Inc. (d’abord spécialisée dans la production de whiskey) ainsi qu’à la Benizakura Distillery, la première distillerie de gin de la seconde plus grande île du pays est désormais bien réelle.

Toutes les matières premières du gin « 9148 » sont extraites localement. Ce nom vous dit quelque chose ? C’est normal : cette nouvelle marque de gin tire son nom de 1984, le roman de George Orwell.

Le roman décrit une société qui s’apparente à un gin dégoûtant, au goût de médicament. Benizakura s’en est inspiré et a inversé les chiffres pour le nom de sa marque afin de démontrer que son gin est tout l’opposé. Le « 9148 » japonais vous donnera une sensation de liberté.

La bouteille de 70 cl est déjà en vente au prix de 4 860 yens, soit environ 37 €. D’après le responsable de production Akiyuki Koshikawa, il est préférable de le consommer avec des glaçons.

 

Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.

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