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Du whisky rare ? Un expert explique comment l’identifier

C’est un engouement, obtenir un whisky rare, qui passionne les gens. Mais qu’est-ce qui rend un whisky rare ? Un expert explique.

Via CNA Luxe

James Walker est un expert en whisky au sein du groupe britannique de boissons Diageo. « Un whisky rare est quelque chose que l’on ne voit qu’une fois toutes les quelques années… ou jamais« , dit-il.

Il existe d’autres facteurs qu’un prix exubérant sur une étiquette pour déterminer un whisky rare. Bien sûr que c’est important, la plupart du temps. Ajoutez à cela l’âge, un facteur très important mais qui n’est pas toujours une indication de la véritable rareté. James Walker a expliqué à CNA Luxe ce qui fait vraiment la rareté d’un whisky.

 

Il faut savoir qu’une édition rare d’un whisky ne sort pas tous les ans

C’est quelque chose que vous ne reverrez probablement jamais après sa sortie. « Pour nous, la rareté est quelque chose qui ne sort pas tous les ans. Vous pouvez le voir une fois tous les cinq ou dix ans, ou vous pouvez ne jamais le revoir« , a déclaré Walker.

Par exemple, en matière d’âge, Walker cite les bouteilles de Lagavulin, la distillerie d’Islay. Walker a fait remarquer qu’il existe des whiskies avec des déclarations d’âge provenant de distilleries qui ne produisent que de petits lots. Ceux-ci ont acquis « une valeur au moment où ils atteignent le marché secondaire« .

Un autre exemple cité par Walker est la bouteille de whisky Talisker 41 ans de la série Bodega. La production était limitée à 200 bouteilles.

Photo : Talisker 41 ans d’âge – Diageo

 

Le deuxième facteur, selon M. Walker, est que la distillerie n’existe plus

Il est évident que les whiskies des distilleries fantômes (celles qui ont fermé) deviennent de plus en plus attrayants au fil des ans. La demande est telle pour le whisky rare de la distillerie Brora, qui a fermé ses portes en 1983 et que Diageo a été chargé de réorganiser pour rouvrir cette année ou l’année prochaine (en fonction de la pandémie).

« Lorsqu’il s’agit de distilleries fantômes, nous travaillons avec un nombre limité de fûts restants« , explique M. Walker. « Pour nous, Brora et Port Ellen (une autre distillerie fantôme) sont dans le top 3 pour ce type de whisky rare« .

En effet, aujourd’hui, pour obtenir une bouteille de Brora 40 ans d’âge, il faut compter environ 4 000 dollars. Mais selon Walker, il existe des alternatives moins coûteuses provenant de distilleries fantômes.

« Nous avons récemment lancé un whisky de malt de la distillerie Pittyvaich et un whisky à grain unique de la distillerie Caledonian, souvent appelé The Cally« , a-t-il déclaré.

« Aucune de ces distilleries fantômes n’a le prestige et le culte de Port Ellen et Brora, elles sont donc disponibles à des prix beaucoup plus abordables« .

 

Ensuite, Walker cite le troisième facteur qui rend un whisky rare : on ne le trouve pas dans tous les magasins

Beaucoup de whisky rare est difficile à trouver dans n’importe quel magasin de spiritueux. Si l’internet nous ouvre de très nombreuses portes, il peut également s’avérer difficile d’obtenir certaines expressions de whisky rares auprès de vignerons en ligne.

« Vous ne trouverez aucun des whiskies rares de Diageo dans les magasins de Singapour« , a déclaré M. Walker, expliquant l’exclusivité des whiskies rares et exceptionnels de Diageo.

Dans le cas du portefeuille Diageo, il faut être client de Diageo Private Client, un service destiné aux amateurs de whisky. Ce service propose également le programme Casks of Distinction, qui vous permet d’obtenir un fût parmi une sélection de fûts de single malt choisis par des maîtres assembleurs. Après avoir choisi un fût qui vous plaît, vous avez jusqu’à cinq ans pour faire mettre en bouteille le précieux liquide qu’il contient.

Mais Diageo offre également une alternative avec la collection Prima & Ultima qu’elle a lancée l’année dernière. La sortie la plus récente de Diageo en matière de whisky rare. Dans cette collection assemblée par le maître assembleur Dr Jim Beveridge, nous trouvons huit whiskies issus de vieux millésimes (dont les dates représentent l’année où ils ont été distillés mais pas embouteillés). On y trouve des noms tels que Port Ellen 1979 et le Cragganmore 1971, une star du Speyside. Il n’existe que 238 ensembles de cette collection.

 

En conclusion…

Walker recommande, si vous êtes à la recherche d’une collection de whisky rare, « d’acheter ce que vous aimez boire et d’explorer les différents styles régionaux que le Speyside a à offrir. Certains collectionneurs se concentrent sur une région ou une distillerie et achètent autant que possible de ce producteur, tandis que d’autres achètent des whiskies de leur année de naissance. »

« À mon avis, la clé d’une bonne collection est la variété et les expressions de différentes décennies, afin de pouvoir montrer les différents styles par lesquels les whiskies sont passés dans leur développement. »

Ne buvez pas au volant. Consommez avec modération.

 

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